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SÉCURITÉ

La commune possède le pouvoir de police administrative générale, qui tend à régler la généralité des comportements humains. Cette police est notamment exercée afin de maintenir l'ordre public matériel, défini comme la sécurité publique, la salubrité publique et la tranquillité publique.

 

Le Bourgmestre est directement responsable de la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.

 

Les statistiques policières de criminalité indiquent qu’à Ixelles, les infractions sont en hausse entre 2020 et 2022 (données les plus récentes disponibles). Les infractions sont les vols et extorsions, les cambriolages, la violence dans l’espace public, la dégradation de la propriété, les coups et blessures.

 

Par ailleurs, le Moniteur de sécurité traduit, par une enquête auprès de la population, le sentiment de sécurité. Les cambriolages et les vols, - dont les vols de vélos et de trottinettes - les problèmes de circulation, les nuisances sonores, les dépôts clandestins et détritus sont les principaux facteurs d’insécurité.

 

Plus spécifiquement, près de 50% des personnes interrogées jugent insuffisante la lutte contre les incivilités.

 

En revanche le sentiment d’insécurité est faible, voire très faible. La relation avec les services de Police n’est pas mal notée. Peu s’estiment discriminé·és (environ 10% des sondé·es) mais le sondage met en évidence le manque d’information sur les services à disposition (service prévention cambriolage, surveillance vacances, médiation, marquage de vélos, plainte en ligne,...). En matière de sécurité, la commune et le Bourgmestre ont des compétences limitées, qu’il faut connaître, afin de mesurer les responsabilités et les marges de manœuvre de la commune en la matière. 

La sécurité doit également intégrer les enjeux de sécurité routière. A cet égard, les contrôles de vitesse et la lutte contre les rodéos urbains sont importants, en particulier aux abords des écoles.

Le PS d’Ixelles défend une police de proximité, accessible et à l’écoute de tou·tes, pour assurer la sécurité des habitant·es dans chacun des quartiers.

Nous proposons de :

  • Valoriser la Police de proximité en rue et garantir un service proche de tous les citoyens et citoyennes ;

  • Renforcer les politiques de lutte contre le racisme et la discrimination en général, contre la violence sexiste, homophobe et transphobe (LGTBQIA+) en particulier ;

  • Revendiquer de manière ferme et continue auprès de l’État fédéral la mise à disposition des moyens d’assurer la sécurité des Bruxellois et des Bruxelloises à l’instar des deux autres régions ;

  • Renforcer la police de proximité, pour une police locale plus proche et accessible à la population pour assurer le renforcement de la confiance avec les citoyen·nes, la valorisation des agent·es de quartier, et leur présence accrue sur le terrain ;

  • Assurer une Police plus inclusive, avec plus de femmes et de personnes issues des minorités en intensifiant les campagnes d’information pour recruter le personnel de police ;

  • Renforcer la formation du personnel de police et valoriser la filière « sécurité » ;

  • Améliorer la prise en charge et l’écoute des victimes, en veillant à la disponibilité suffisante des policier·es et à leur formation, notamment quant à la prise en charge des personnes vulnérables ;

  • Développer un plan de lutte contre les violences qui touchent les personnes LGBTQIA+ ;

  • Réaliser une campagne de communication intensive par rapport aux services proposés par la Police : aide aux victimes, lutte contre les vols de vélo, facilitation des dépôts de plainte, surveillance pendant les vacances,... ;

  • Organiser des campagnes de lutte contre le vol de vélos et de trottinettes à l’aide de vélo-appâts munis de systèmes de géolocalisation ;

  • Renforcer le recrutement de gardien·nes de la paix en créant une filière leur permettant de devenir inspecteur·trice de police ;

  • Lutter contre les rodéos urbains ;

  • Installer des contrôles de vitesse préventifs et répressifs, par priorité aux abords des écoles ;

  • Réclamer auprès du gouvernement fédéral les moyens nécessaires pour pérenniser les zones prioritaires de développement (Hotspots) de lutte contre le trafic de drogue.

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