top of page
SOLIDARITÉ

La proportion d’Ixellois·es qui perçoit un revenu de remplacement ou une aide sociale est significativement élevé. Cette proportion continue à augmenter tout comme en Région bruxelloise.

 

Concrètement, à Ixelles, une personne sur dix doit vivre avec des faibles revenus. La part de personnes vivant dans un ménage avec un revenu total net imposable nul est nettement plus importante à Ixelles qu’en Région bruxelloise. On y observe une surreprésentation des revenus très bas et surreprésentation des revenus élevés. Cela fait d’Ixelles, la commune avec le degré d’inégalités de revenus le plus élevé de toutes les communes bruxelloises.

 

Cette variation importante sur le territoire ixellois se traduit par des poches de pauvreté dans les quartiers Matonge et Flagey-Malibran et dans plusieurs secteurs du quartier université et hôpital d’Ixelles.

 

Cette réalité de la pauvreté est préoccupante mais elle pourrait être encore pire si la protection sociale n’existait pas dans notre pays.

Nous proposons de :

  • Renforcer et faciliter l’accessibilité des services du CPAS. Lorsqu’une personne est en détresse, elle doit pouvoir joindre rapidement la bonne personne pour demander de l’aide ;

  • Examiner chaque demande d’aide sous l’angle d’un des besoins vitaux des familles et des personnes à déterminer (droit au RIS, carte santé, médiation de dettes, alimentation, logement, soutien scolaire,…) ;

  • Prendre davantage en compte les dépenses nécessaires sur base de critères uniformes pour que chaque ménage dispose d’un revenu suffisant pour vivre dans la dignité ;

  • Lutter contre le non recours aux droits. Trop souvent, des ixellois·es ayant droit à une allocation n’y accèdent pas par défaut de connaissance de ces droits ou par crainte de franchir la porte du CPAS. Dans cette perspective, le CPAS sensibilisera davantage pour lever les freins au non-recours ;

  • Maintenir une véritable politique des contacts directs et téléphoniques pour lutter contre la fracture numérique.

 

Vivre dans la dignité, ce n’est pas seulement une question de moyens. Certaines dépenses essentielles, comme celles relatives au logement (loyer et charges) ou à l'alimentation, pèsent lourd dans le budget des ménages surtout lorsque les revenus sont faibles. Elles impactent proportionnellement davantage les niveaux de vie des personnes en situation de précarité.

 

Sur le plan immobilier, Ixelles est une des communes les plus chères de Belgique. Pour un logement social ou modéré, il faut compter une file d’attente d’environ une dizaine d’années. Cela engendre une très grande difficulté pour les Ixellois·es de se loger à un prix abordable

.

Nous proposons de :

  • Créer un maximum de logements accessibles financièrement dans le cadre du master plan du CPAS ;

  • Rénover et transformer les deux maisons de la rue Jean Paquot en huit logements à louer pour les Ixellois·es ;

Pour lutter contre la précarité alimentaire et réduire les déchets et le gaspillage, le PS propose de :

  • Poursuivre l’octroi de l’aide alimentaire par le CPAS ;  Intensifier la récupération d’invendus alimentaires dans une logique de mutualisation ;

  • Soutenir les réseaux associatifs impliqués dans la collecte, la transformation, le stockage et la distribution d’invendus alimentaires.

 

Lorsqu’une personne bénéficie d’un revenu d’intégration du CPAS, elle doit suivre un trajet individualisé d’intégration sociale. Dans le cadre de l’insertion socioprofessionnelle, nous proposons de :

  • Développer pro-activement des partenariats avec des entreprises qui correspondent aux profils des personnes à insérer ainsi qu’avec des entreprises qui proposent de former préalablement leurs futur·es travailleur·euses ;

  • Veiller à exonérer une partie des revenus du travail pour le calcul d’un éventuel complément de RIS. Cela permet de toucher un revenu total plus important que si la personne ne travaillait pas.

Le nombre d’étudiant·es qui vivent à l’aide d’un Revenu d’intégration sociale a très fortement augmenté. Cela traduit une précarité qui s’étend et s’installe très tôt. Nous proposons de :

  • Ouvrir un guichet « Jeunes » au CPAS qui soit spécifiquement dédié à ce public spécifique en augmentation ;

  • Sensibiliser davantage les jeunes à la possibilité d’être accompagné·es et soutenus par le service « jeunes et formation » du CPAS

 

Pour les femmes victimes de violences intra-familiales, il est indispensable qu’elles puissent disposer d’un revenu leur permettant l’émancipation.​

Nous proposons de :

  • Octroyer un Revenu d’Intégration Sociale (RIS) aux femmes victimes de violence intrafamiliales qui doivent être relogées urgemment ou qui sont en transit ;

  • Former tous les travailleurs et toutes les travailleuses de terrain à détecter les victimes de violence intrafamiliale et à mieux appréhender ses mécanismes.

bottom of page